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« Un cadre agréable pour vivre et travai « Un cadre agréable pour vivre et travailler »

Éleveurs de porcs, Claudine et Alain Favrel ont réalisé eux-mêmes l’aménagement paysager de leur exploitation et de leur maison au fil du temps.

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Un écrin de verdure, tels sont les mots qui viennent à l’esprit lorsque l’on visite l’exploitation de Claudine et Alain Favrel, producteurs de porcs à Quintenic (Côtes-d’Armor). En arrivant, on découvre en premier lieu la maison d’habitation entourée d’un parc arboré et d’une pelouse. Dans son prolongement, un sentier conduit aux porcheries et traverse deux massifs plantés d’arbres, d’arbustes et de plantes vivaces. Sur l’élevage, l’aménagement est simple et fonctionnel, agrémenté de nombreux végétaux. Très harmonieux, l’ensemble a été réalisé entièrement par le couple, à la tête d’un élevage de 180 truies (naisseur-engraisseur) et 80 ha de terres, avec la passion des végétaux et le goût du rangement comme principaux moteurs.

Alain a repris l’exploitation familiale en 1988 et son épouse l’a rejoint en 1993. Le premier gros chantier a eu lieu en 1996, lors de la démolition de deux anciennes porcheries reconstruites un peu plus loin, à l’écart de la maison. « À la place, nous avons aménagé deux massifs traversés par un chemin essentiellement piétonnier, qui permet une coupure entre la maison et l’élevage », raconte Claudine.

Une signalétique adaptée

La circulation des véhicules se fait par l’arrière de l’habitation avec une signalétique adaptée. « À l’époque, nous avons bénéficié des conseils de la chambre d’agriculture pour l’insertion paysagère des bâtiments, notamment la mise en place des haies, car le bâtiment était très long », se souvient Alain. Claudine avait une idée très précise des espèces qu’elle voulait mettre : « Troène, Forsythia, Cotoneaster, Elaeagnus : je n’ai implanté que des persistants car je déteste avoir des trous dans mes parterres l’hiver. » Bouturage, troc lors de marchés aux plantes…, cette passionnée de végétaux, initiée par sa maman, n’a presque rien acheté. « Je me documente et je cherche sur internet », précise-t-elle.

En 2002, ils ont fait bitumer le parking devant la maison et les voies de circulation sur l’élevage, ce qui a permis de réduire le temps passé au désherbage. Car même si tout a été réfléchi pour limiter l’entretien, il reste conséquent pour un tel aménagement : « Nous effectuons au minimum deux tailles dans l’année et la tonte des pelouses une fois par semaine en pleine saison. »

Un outil de communication

Malgré le travail, leur motivation reste intacte : « Nous apprécions de vivre et de travailler dans un cadre agréable. » Pas étonnant qu’ils aient gagné, en 2013, le premier prix du concours « Fermes et paysages » organisé par la chambre d’agriculture (lire l’encadré). Lors de l’opération portes ouvertes qui a suivi, ils ont accueilli 4 500 visiteurs, dont les deux tiers hors agriculture. Depuis, ils ont ouvert leurs portes au public à l’occasion de la création d’une nouvelle porcherie. « Il est important de montrer que les élevages sont propres et bien tenus. C’est un réel outil de communication positive. » Isabelle Lejas

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